• Marie-France Marchand-Baylet et Laurent Fabius

    C'est un jeu de chaises musicales complexes qui s'organise au sein de La Dépêche du Midi, principal quotidien de la région Midi-Pyrénées (associée depuis décembre au Languedoc-Roussillon). Jean-Michel Baylet était jusqu'alors le riche propriétaire et le PDG de ce groupe de presse. Mais le président du Parti radical de gauche est désormais ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales. Pour éviter tout conflit d'intérêt, il va donc se mettre en retrait de sa fonction exécutive, tout en restant l'actionnaire principal.

    Si le salaire des élus de la République fait souvent les choux gras de la presse, celui des ambassadeurs est rarement évoqué. Et pour cause, ces derniers sont plutôt réticents à se confier autour de ce sujet. Néanmoins, le journaliste a réussi à se procurer les salaires perçus par quelques uns d’entre eux.

    « Les représentants en Afghanistan, en Irak et au Yémen sont aujourd’hui les mieux rémunérés avec environ 29000 euros net par mois (...). L’ambassadeur à Pékin gagne 21000 euros ; à Washington 20000 ; celui à l’OTAN, 19000 ; à N’Djamena ou à Londres, 17000 ; au Gabon ou à Oman 15000 ; en Afrique du Sud, 14000 ; au Cap-Vert, 13000 ; au Canada, 12000 ; en Lettonie et à la FAO, à Rome, 11000 ; et à Bruxelles, 10000 », affirme le journaliste. Des revenus bien supérieurs à ceux perçus par de nombreux acteurs de la vie politique et qui sont en partie exonérés d’impôt.

    Offusquée par le programme d’espionnage américain de la NSA révélé par Edward Snowden, la France ne serait pas en reste dans ce domaine. Selon l’auteur, les toits de certaines des ambassades françaises sont utilisés pour espionner les communications dans plusieurs pays. « Personne, aux Affaires étrangères, ne vous le dira, mais il y a des centres d’écoutes dans toutes nos représentations diplomatiques au Sahel et au Maghreb », rapporte un haut responsable.

    La couverture diplomatique est également utilisée pour des activités d’espionnage. « Depuis quelques années, il y a au moins un espion sous couverture diplomatique dans la plupart des ambassades de France. Ils sont, par exemple, quatre à Washington, trois à Johannesburg, et à N’Djamena, deux à Riga et à Jérusalem, et une à Ottawa », révèle l’auteur.

    Marie-France Marchand-Baylet, aurait fait le pluie et le beau temps au ministère en ayant un poids décisionnel important sur les nominations des attachés de presse et des diplomates. Selon le livre, elle aurait refusé la nomination d’une diplomate après un rendez-vous conflictuel. Son mari aurait alors déclaré à ce sujet qu’il s’agissait d’une simple « mésentente entre femmes »

    « Comment l’Occident fabrique les mouvements d’oppositionDepuis plusieurs mois, Jean-Michel Aulas n'hésite plus à s'attaquer au PSG de Nasser Al-Khelaïfi »

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